Les différents congés des intérimaires

Si les différences des conditions de travail de celles à temps plein et de celles du travail temporaire (les infos sur le tt) reviennent souvent sur le tapis au moment où l’on énumère leurs avantages ainsi que leurs inconvénients respectifs, il faut une meilleure connaissance des réalités professionnelles des intérimaires pour pouvoir parler avec précision des différents congés dont ils peuvent jouir. Bien que de base, il n’est admis aucune inégalité de droits entre les salariés intérimaires et les salariés classiques, il n’est jamais inutile d’aborder des précisions sur les quelques dissemblances qu’on pourrait y relever. Voyons par exemple le cas du congé paternité du père en intérim. 

Le droit de congé paternité intérim 

Le père de famille qui travaille en intérim jouit bien d’un droit de congé quand survient la naissance de son enfant. Sur ce point, il n’y a donc aucune différence à opérer entre un salarié intérimaire, sous contrat de travail temporaire et un salarié à temps plein. D’une manière générale même, les droits des travailleurs n’ont aucun lieu de différer d’un individu à un autre. Cela résulte en fait d’un principe reconnu et revendiqué : l’égalité des traitements. Quoi qu’il en soit, bien que les mêmes droits soient donc a priori garantis, il existe obligatoirement des points de différences dont il convient de préciser l’ampleur. Ils n’ont en réalité pour fondement que les spécificités du travail en question et en ce qui concerne le travail temporaire, des règles d’organisations spéciales peuvent être prévues. S le droit de congé de paternité intérim existe bien et reste garanti, l’on a besoin d’en expliquer les conditions de jouissance afin que tous ceux qui doivent en profiter ait une maîtrise de la question.

Les modalités de jouissance du congé paternité intérim

Aux dernières nouvelles, le congé paternité intérim est un droit dont peuvent jouir aussi bien les parents que les partenaires de la mère quel que soit leurs sexes. L’important étant alors par voie de conclusion que cette personne assume un rôle de paternité auprès du nouveau-né. Comme ce congé suppose un arrêt de travail se traduisant par le fait de s’absenter des lieux où l’on exécute habituellement notre activité professionnelle, il doit faire l’objet d’une demande en bonne et due forme et dans les respects de la procédure qui est exigée en la matière par les dispositions du droit de travail en général et les règles spécifiques de son entreprise de travail en particulier dans la mesure toutefois que ces mesures particulières restent légales. Aussi faut-il songer en premier lieu à déposer la demande dans le laps de temps minimum requis pour que l’entreprise dans lequel on travaille prenne les mesures nécessaires entre autre à la bonne marche des activités malgré l’absence d’un employé. Ce délai est fixé à au moins un mois avant la date ou la période demandée pour le départ en congé. L’on doit également être prêt à fournir les pièces justificatives de cet évènement particulier afin de lever tout doute sur la nature fondée ou non de l’arrêt de travail.

Détails du congé paternité intérim

Le congé de paternité intérim peut s’étaler sur une quinzaine ou vingtaine de jours selon les cas. La durée du congé en question peut être fractionnée sur une période six mois, une fois qu’on a prise, et ce de manière obligatoire, les 4 premiers jours qui suivent le départ au congé de naissance. A titre d’information, le congé de paternité ne donne en principe pas droit à rémunération pendant la période d’absence, toutefois celle-ci peut être indemnisée par la CPAM.